Affleurant à peine la surface des eaux, la barrière de corail du Grand-Cul-De-Sac-Marin à peine perceptible, est pourtant bien présente tout au nord de la rivière salée. Elle est la plus longue de toutes les petites Antilles. 25 km de Long ! Son rôle ? Fermer une vaste zone marine en un lagon de 15 000 hectares. Véritable barrière de protection pour des milliers d'espèces animales et végétales, elle délimite un milieu de reproduction et de vie foisonnante.
Côté faune, 60% des espèces vivant en eaux peu profondes (entre 10 et 40 mètres), sont existantes dans le GCSM, crustacés, mollusques, poissons, reptiles, oiseaux, mammifères...
Côté flore, herbiers, mangrove, mousses, éponges s'épanouissent dans ce périmètre. Il est intéressant de noter que pour certaines espèces, le lagon n'est qu'une zone de passage momentanée pour naître, grandir, partir et revenir se reproduire... d'où son importance extrême. La barrière de corail a également un rôle important dans la protection du littoral contre l'érosion dûe à l'effet des vagues. Les coraux qui la composent sont un écosystème extrêmement complexe et fragile.
La cellule essentielle du corail est le polype. En effet, ce sont des milliers de polypes vivants reliés entre eux en chaine qui constituent la barrière de corail. Ils permettent au corail d'être parfois très grands et de vivre très longtemps en formant comme une véritable forêt tropicale sous-marine. Le corail grâce à sa cellule vivante, le polype, crée ses propres éléments utiles à sa survie. Mous ou durs, les coraux prennent leur ancrage sur une surface variable, dure ou souple. Les plus communs, les coraux durs, sont constitués de calcaire qui forme comme un squelette recouvert de tissus vivants. Les coraux s'adaptant systématiquement à leur environnement, ils sont de variétés multiples. Ainsi, une grande diversité de formes, de textures et de couleurs existent en fonction de l'espace, de la lumière, des courants...
Cinquante espèces différentes de coraux ont été répertoriées dans le Grand Cul-de-sac Marin
Cinquante espèces différentes de coraux ont été répertoriées dans le GCSM ainsi que trente espèces de Gorgones. Les polypes, pour se développer et former une chaine, sont aidés par des micro-algues marines appelées : zooxanthelles. Ces dernières algues n'existent que par la création d'un milieu propice à leur développement créée et maintenu par la présence de la mangrove et des herbiers qui permettent la stabilité du niveau de salinité idoine. C'est ainsi que nous pouvons voir à quel point une telle zone de vie est le résultat d'interactions extrêmement complexes et fragiles.
Pour toutes les informations, pour toutes les magnificences ci-dessus mentionnées, il est important de noter combien à l'instar de toutes les barrières de corail du monde entier, celle du GCSM est EN DANGER ! Les coraux formant les barrières récifales, sont les premiers maillons de la longue chaine de la vie sous-marine ! Ils sont un véritable indicateur biologique et renseignent tels des marqueurs sur la bonne ou la mauvaise santé des océans. Des coraux qui blanchissent et qui meurent c'est LA VIE qui s'en va... Les massifs coralliens sont en régression depuis 2005 dans les petites Antilles d'où la sensibilisation extrême des individus à respecter ces écosystèmes remarquables placés par la nature sous notre responsabilité. Réchauffement climatique, prolifération d'algues néfastes, fréquentation touristique de masse... tels sont les fléaux agressant cette nature, riche, belle et si délicate à nous confiée.
Le Lamantin était très abondant dans les eaux paisibles et peu profondes du GCSM. Surpêché pour sa chair délicieuse, il disparu... Bientôt réintroduit ?
Au 17ème siècle, les frégates furent décimées par l'homme... Depuis, ce bel oiseau noir et blanc ne se reproduit plus en Guadeloupe. Oiseau sédentaire non nicheur en Guadeloupe, il est aussi appelé Malfini par les populations locales.
Les oiseaux de mer, 18 espèces dont:
Les oiseaux des milieux humides du littoral, 71 espèces dont:
Les oiseaux migrateur
Les espèces endémique